What was it that was for them and not for us? (French)

English Translation
Arabic Translation

Pope Cyril Bellyn

Qu’était donc ceci qui était pour eux et non pour nous?

Pére Marcus St. Antony

©Mars 2007

 

Alors que St. Macaire d’Égypte parlait de la vie de sainteté à ses disciples, il leur posa cette question et il leur dit, La gloire des Saints est grande.”

Le Seigneur n’est pas resté sans témoignage et “n’a pas cessé de render témoignage de ce qu’Il est.” (Actes 14: 17), car en tout temps il y a ceux qui rendent témoignage à la foi et à la sainteté. La foi disparaît graduellement  de ce monde, et ceci est une vérité flagrante, cependant le Seigneur de gloire a dit, “Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?” (Luc 18:8). Si la foi disparaît de ce monde, ce n’est pas une raison pour que notre foi personelle diminue, ou pour que nous abandonnions notre vie de sainteté.  Nous nous posons la même question, “Qu’était donc ceci qui était pour eux et non pour nous?” S’il y a plus de tentations, plus de guerres difficiles, il y a aussi plus de moyens efficaces pour une vie spirituelle. Qui, parmi les Saints, avait la Sainte Bible à sa disposition comme nous l’avons aujourd’hui? Qui, parmi eux avait l’enseignement et les explications disponibles de nos jours? Audio et visuels, par écrit et par nombres?

Comme nous l’avons dit, le Seigneur n’est pas resté sans témoignage. Il nous a donné des Saints contemporains pour nous donner la sagesse d’une manière active, vécue dans notre temps même. Posons  donc à nous-mêmes cette question encore une fois, “Qu’était donc ceci qui était pour eux et non pour nous?”  Le sacrement qui était en eux  et qui leur a tout enseigné (Jean 2:27 et 14:26) est le même sacrement qui est en nous, car, “Jésus-Christ est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement.” (Hébreux 13:8). Ils sont devenus des multitudes de témoins qui ont confirmé avec leurs vies, leurs oeuvres, et leur conduite (Hébreux 183:7), qu’une similaire grande gloire est disponible pour nous, réservée pour nous, gardée pour nous, prête à être acquise.

Si quelqu’un vous dit que vous avez un héritage dans ce monde, de votre défunt père, le rechercherez-vous? Si vos frères ne sont pas intéréssés dans ce même héritage, l’abandonnerez-vous comme eux? Pourquoi donc, nous Chrétiens, abandonnons-nous notre héritage et imitons-nous nos frères dans le monde comme ceux qui n’ont pas d’espoir? (I Théssaloniens 4;13). Si nous ne connaissons rien des perles, des pierres précieuses, ou de l’or, nous n’avons qu’à consulter un joallier pour savoir si la pièce est vraie ou fausse. N’avons-nous pas vu ces saints contemporains auxquels Dieu a donné la sagesse, une claire vision, et une revelation? Ne les avons-nous pas vus s’occuper de leur héritage? N’avons-nous pas vu Abba Abram, l’Évêque de Fayoum, qui connaissait les mystères, s’occuper des pauvres? N’avons-nous pas vu le Pape Cyrille VI, qui pouvait dire aux fidèles à  quoi ils pensaient et ce qu’ils avaient dans leurs coeurs, et les prévenir de ce qui arriverait, si vigilant dans ses prières et dans la Divine Liturgie, qu’il était appelé “L’homme de prière? N’avons-nous pas vu le Très Révérend Mikhail Ibrahim qui répudiait les démons, s’occuper du Saint Sacrement de la Confession? N’avons-nous pas vu le Très Révérend  Pishoy Kamel, si plein de sagesse, s’occuper du salut des âmes et consacrer sa vie au service de l’Église?

Ils sont les joailliers experts, il est suffisant pour nous de les avoir vus vendre leurs possessions pour acquérir la “perle de grand prix.” (Matthieu 13:46) pour savoir que c’est une vraie perle, et de les imiter. Demandons au Pape Cyrille VI qui a vécu dans une cave et près d’un moulin, de prier pour la nouvelle maison que nous achèterons. Demandons à Abba Abram, l’ami des pauvres, qui ne possédait rien, de prier pour nos difficultés financières. Demandons au Très Révérend  Pishoy Kamel, qui a enduré la maladie avec joie et actions de grâces jusqu’à sa mort, de prier pour notre guérison. Tout ceci est bon et acceptable à cause de leur amour pour nous. Cependant le plus important est de les imiter et de leur demander de prier pour nous dans notre effort. Quand nous prions comme ces trois jeunes gens, nous demandons à Dieu de ne pas nous priver de sa miséricorde, pour Abraham Son ami, Isaac Son serviteur, et pour Israel, mais nous ne devons pas demander en Son nom seulement, car Il n’est pas uniquement le Père de ceux qui emploient Son nom, “mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham.” (Romains 4:12). Le Seigneur a dit, “Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les oeuvres d’Abraham.” (Jean 8:39)

Comme la Sainte Vierge, la Mère de la Lumiere l’a dit, “Et Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui la craignent.”  (Luc 1:50). La Sainte Vierge parle ici de nous pour qui les âges sont terminés, tout en nous rappelant de la promesse de miséricorde pour ceux qui craignent Dieu, et elle pourrait venir un jour, dans notre temps, pour nous rappeler de cette promesse.